On t’invite à aller faire une magnifique randonnée automnale pour voir la flambée des couleurs, mais tu hésites parce que tu te demandes si tes hanches vont tenir le coup?
Ton plus grand veut que tu le prennes, mais tu dois lui dire d’attendre une minute, qu’il faut que tu t’assoies parce qu’il est trop pesant et que tu as peur de te blesser le dos?
Est-ce que ton corps a déjà été un obstacle à la réalisation de rêves ou d’activités de ton quotidien?
Si oui, c’est peut-être parce que tu as perdu confiance en lui.
Quand tu te demandes si tu vas pouvoir être capable, on peut parler de perte de confiance. Et de limitation si c’est des activités de ton quotidien que tu ne peux plus faire.
Et vivre dans cette incertitude, ce malaise, c’est vraiment plate, démoralisant et surtout, limitant.
Mais si tu pouvais faire quelque chose pour changer ça? Si, tu pouvais retrouver cette confiance et cette liberté dans ton corps, qu’inévitablement va influencer toute ta vie?
Je t’offre 3 clés pour aller vers cette confiance et cette liberté!
Accepter qu’aujourd’hui, je suis là où je suis
LA première chose à faire (en majuscule), c’est d’accepter où tu en es avec ton corps aujourd’hui.
Facile à dire… mais pas toujours facile à faire.
Pourquoi accepter? Pour adoucir. Pour dédramatiser. Pour enlever la colère, la culpabilité. Accepter pour mieux vivre avec. Pour que la vie soit plus agréable.
Accepter, c’est reconnaître ce qui est. C’est dire ok je développe la paix avec mon corps.
Ce n’est pas abdiquer. Ce n’est pas abandonner son corps. C’est tout simplement l’accueillir dans ce qu’il est.
Accepter c’est aussi dire, je suis comme je suis, aujourd’hui, ici et maintenant. Et ce que je suis, c’est correct. On verra demain. Aujourd’hui, c’est ça et c’est parfait dans son imperfection.
C’est aussi remercier son corps. De voir ce que je suis capable de faire aujourd’hui et apprécier ce qu’il me donne dans le moment.
C’est un exercice que je t’invite d’ailleurs à faire. Je l’ai entendu la première fois de Nicole Bordeleau et j’ai trouvé cette idée fantastique. Prendre un moment pour remercier ton corps. Tu peux le faire sous forme de méditation ou avant de te coucher :
Bien allongé, prends le temps de prendre quelques respirations.
Quand tu sentiras le calme et la connexion au corps se faire, je t’invite à prendre chaque partie de ton corps et à la remercier, tout en lui permettant de se reposer. Ça peut ressembler à ça :
« Merci pieds de me permettre de me tenir debout, de me connecter à la terre, de me permettre de marcher. Je te remercie de tout ce que tu me donnes, maintenant vous pouvez vous reposer. »
Et tu « scannes » ton corps comme ça, du bout des pieds au bout des ongles. C’est apaisant, relaxant, ça permet de se connecter à son corps et d’amorcer la réconciliation!
Changer sa perception
Une chose qui n’aide pas à bâtir ta confiance et à te libérer, c’est ce que tu penses de toi et de tes capacités.
Si je te mets de belles lunettes roses dans le visage tu vas voir la vie en rose et tu seras convaincue que la vie est magnifique!
Si je te mets des lunettes grises, tu vas voir la vie dans cette couleur triste et tu seras convaincue que c’est ta réalité.
Des fois, sans s’en rendre compte, on porte des lunettes qui teintent notre réalité.
Je repense à cette pétillante ladies qui vivait avec une condition chronique et qui est venue me voir, découragée, déprimée et qui n’avait plus du tout confiance en son corps, car il la faisait souffrir constamment.
Dans sa tête, elle ne faisait plus rien. Elle se voyait presque comme handicapée. Comment elle me parlait, j’avais l’impression qu’elle passait ses journées assises devant la télé à être mal dans son corps!
En parlant ensemble, on a réalisé que malgré ses douleurs, elle était très active dans son quotidien, elle cuisinait debout longtemps, faisait ses courses, de la peinture, des étirements, de la moto….
Le décalage entre son corps et sa tête venait de sa perception. Pour elle, être bien et libre, c’était être capable de marcher longtemps, ce qu’elle n’arrivait pas à faire à cause du mal. Cette réalité a teint sa perception de sa liberté et de la confiance en son corps. En remettant les choses en perspective, on a pu constater qu’elle pouvait avoir confiance en son corps en plein d’endroits, même si à la marche ce n’était pas le cas. Ça lui a redonné confiance, soulagement et ça lui a permis de réaliser qu’elle portait des lunettes grises. Et qu’elle pouvait choisir une autre couleur.
T’aimerais un petit exercice facile pour remettre du rose dans tes lunettes?
Prends un papier et un crayon et écris tout ce que ton corps te permet d’accomplir. TOUT! Autant attacher tes souliers, que marcher, embrasser, danser, etc.
Ensuite regarde la liste et vérifie si ta perception de ta confiance en ton corps est en cohérence! Peut-être que tu vas te rendre compte que oui ou peut-être que non. Alors, n’en tienne qu’à toi de changer la couleur de tes lunettes alors!
Faire un petit pas à tous les jours pour rebâtir la confiance
Je ne suis pas une grande adepte des changements drastiques, et le corps non plus. Malheureusement ou heureusement.
Quand on a subi une trahison, ça prend du temps avant de refaire confiance. On refait difficilement confiance à un partenaire qui nous a trompé… C’est la même chose pour le corps.
Mais ça ne veut pas dire qu’il faut laisser les choses comme elles sont. Ou bannir des activités ou des envies à tout jamais.
Il faut se donner des chances et ouvrir tout doucement de nouvelles portes, en douceur et en bienveillance.
Et comment on fait ça?
En faisant un petit pas à tous les jours.
Une petite action qui t’amène sur le terrain d’un léger inconfort par rapport à ton corps.
Je te donne un exemple.
Tu veux être capable de soulever ton enfant dans les airs pour qu’il puisse s’agripper aux barres lorsque vous allez au parc. Ton corps, lui non.
Et bien tu peux commencer à soulever des trucs moins pesants que ton garçon à la maison quelques fois par-ci par-là pendant la journée.
Le panier à linge sec (moins pesant que le mouillé) 3-4 fois au-dessus de la tête.
Et ensuite tu écoute ton corps. Il te dit quoi? Oui? Non?
Oui, il se sent bien? Alors tu rajoutes une ou deux fois au fil des jours et ensuite augmente doucement le poids. Éventuellement, c’est ton enfant que tu vas soulever!
Non, ça te donne des inconforts, tu as l’impression de pas savoir comment bien forcer? Hum, peut-être as-tu besoin d’aide d’un professionnel qui va te diriger vers ce que tu as besoin de faire à cette étape, de la bonne manière. Celui qui va te faire faire le premier pas que tu as de besoin en plus de confiance.
Comme je dis souvent, on ne peut manger un éléphant qu’une bouchée à la fois.
C’est plus facile de se concentrer sur la petite bouchée que sur le gros éléphant. D’y aller un pas à la fois. Même le corps aime beaucoup plus ça que des changements drastiques. Il risque de se mettre en rigidité s’il est choqué.
Voilà comment tu peux reprendre doucement confiance et retrouver la liberté dans ton corps (et en même temps, dans ta vie!).
Alors dis-moi quel est le plus petit pas possible que tu peux et que tu veux faire aujourd’hui pour avancer vers la confiance en toi et en ton corps?
Comments